samedi 27 décembre 2014

La pose du revêtement est terminée!!!

Georges a complété la pose de notre revêtement il y a plusieurs jours déjà. Or, nous avons été tellement occupés par les travaux, et par les Fêtes, que je n'ai pas encore pris le temps de vous partager notre joie. Avant de vous donner un peu plus de détails sur la fin de cette étape, je vous laisse admirer le résultat :



 

Comme on peut le constater sur la dernière photo, les divers accessoires extérieurs (évents, prises électriques, sentinelle, robinets...) ont déjà été installés. Georges était très excité de poser tous ces petits machins puisque leur mise en place signifiait la fin (pour le moment du moins) des travaux extérieurs. Et parce qu'elle donnait l'impression d'en avoir fini pour de bon avec une étape importante.

Cette dernière a d'ailleurs demandé à Georges environ deux fois plus de temps qu'il ne l'avait prévu en dépit de la généreuse aide qu'il a reçue. (Je profite d'ailleurs de l'occasion pour remercier chaleureusement Charles et Bertrand qui nous ont donné un sacré coup de main et sans qui nous n'aurions sans doute pas pu passer un Noël si paisible!) Ce n'est pas tant la pose des planches verticales qui a été longue que le calage des murs qui la précédait. Quelques-uns de nos fonds de clouage ont été shimés jusqu'à 9 pouces!

Comme une image vaut mille mots, je vous invite à jeter un coup d'oeil à la petite fenêtre située tout en haut du pignon sur la photo qui suit...


... et à cette autre fenêtre également :


Dans ce dernier exemple, le fond de clouage est séparé du Tyvek par environ six pouces de shims, constitués de morceaux de 2x3 et de contreplaqué.

Deux principales raisons expliquent cet important décalage. Le temps, d'une part, a travaillé sur les pièces. Certaines d'entre elles se sont tordues vers l'extérieur, créant ainsi un décalage horizontal important entre la base de la maison et le haut du pignon qui lui, rentrait déjà vers l'intérieur. Les pignons de la Maison Allie, en effet, avaient à l'origine du «fruit». Ce détail architectural est assez typique des maisons de pierres de l'Île d'Orléans. Observez le toit de la maison sur la photo qui suit, la pente du toit y est assez évidente - c'est ce qu'on appelle le fruit :


Nous avons envisagé préserver cette pente car nous la trouvions bien jolie, mais cette coquetterie aurait considérablement compliqué l'installation de nos fenêtres. Afin de poser ces dernières à la verticale (sans angle), il aurait en effet fallu construire une sorte de «mini lucarnes». Georges n'avait pas envie de se casser la tête avec ça. Le fruit sera cependant visible de l'intérieur puisque les murs n'ont pas été calés de ce côté. L'angle du mur sera particulièrement visible autour des fenêtres, autour desquelles les deux panneaux de soufflage verticaux seront en forme de trapèze et non pas rectangulaires. Pour les mêmes raisons, les tablettes de nos fenêtres, à l'étage, seront très larges. Il s'agit là d'une particularité des maisons ancestrales qui m'a toujours beaucoup plu.

La pose de nos portes et fenêtres, qui nous ont été livrées juste à temps pour les Fêtes (quel joli cadeau!), constitue par ailleurs notre prochaine étape. Nous vous en partagerons des images très bientôt.

Le revêtement de toit, quant à lui, sera sans doute fait au printemps lorsque la météo, plus clémente, nous donnera de nouveau envie de sortir jouer dehors. Évidemment, rien qui presse : la membrane Résisto que Georges a posé lorsqu'il a complété l'isolation du tout nous permettra de traverser l'hiver sans souci.

Le revêtement de nos fondations, enfin, sera sans doute l'une des toute dernière étape de notre projet. Notre voisin d'en face, qui s'est autoconstruit il y a un an et demi n'a pas encore recouvert les siennes...

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