dimanche 11 janvier 2015

Plan de match

Je vous avais annoncé, il y a plusieurs semaines déjà, un emménagement prévu pour la fin du mois de décembre. Mes plus récentes entrées vous ont sans doute permis de constater que les plans ont changé depuis et que nous n'avons pas encore fait le grand saut.

Au cours des deux derniers mois, les travaux n'ont pas avancé aussi rapidement que nous l'aurions souhaité. Nos objectifs, un peu trop optimistes, n'ont pas été rencontrés. À la date initialement prévue de notre déménagement, la maison n'était pas du tout prête à accueillir notre petite famille. Nous avons donc pris deux importantes décisions. Nous avons choisi de retarder le retour au travail de Georges de deux semaines (à ses frais) et nous avons décidé de déménager un mois plus tard que prévu. Ce plan est toujours en vigueur. Si rien ne le bouscule, nous emménagerons donc enfin chez-nous le 31 janvier prochain. La maison ne sera pas des plus confortables mais elle sera très certainement habitable!

Il nous reste donc trois semaines avant le grand jour, une seule avant le retour au travail de Georges. Ces trois semaines seront évidemment très exigeantes. Étonnamment, nous ne sommes pas trop angoissés, ni même fatigués. Notre excitation est si grande qu'elle prend toute la place.

On m'a souvent demandé pourquoi nous ne souhaitions pas déménager au printemps, une fois la maison presque achevée (encore une surdose d'optimisme, ici?). Vous êtes nombreux à vous demander pourquoi nous nous donnons tout ce trouble. Après tout, notre propriétaire actuel n'a pas encore trouvé de nouveaux locataires pour nous remplacer, alors quelle hâte y a-t-il à déménager? La raison en est fort simple : nous tenons à notre bonheur! Et pour nous, la source de celui-ci, c'est d'être ensemble, tous les quatre, bien plus que de vivre dans un confort absolu. Si Georges devait se rendre tous les soirs sur le chantier, après sa journée de travail, (ce qui lui ferait d'ailleurs perdre une heure en transport chaque jour) nous ne nous verrions plus, lui et moi! Et nos enfants s'ennuieraient de leur père! En habitant dans la maison, je pourrai d'ailleurs mettre moi aussi la pain à la pâte en soirée, une fois que les enfants se seront endormis.

Les deux prochains mois ne seront pas de tout repos. Ils seront sans aucun doute les plus épuisants de cette année de grande aventure. Heureusement, nous croyons qu'ils seront également les plus stimulants.

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