En remontant notre carré de maison, Georges est tombé sur un poteau de bois dont la mortaise (le creux destiné à accueillir le tenon) était remplie d'un amalgame de petits grains foncé et nauséabond qui ressemblait à ça :
Il a d'abord cru qu'il s'agissait de pourriture ou de petits insectes avant que Michel ne lui explique qu'il s'agissait en fait de graines de lin! Ces graines, qui ont sans doute été entreposées dans le grenier de la maison du temps où ces derniers portaient bien leur nom, ont probablement débordé sur le pourtour du
plancher avant de tomber dans les mortaises des colonnes jusqu'au
plancher du rez-de-chaussée! Selon Michel, ces graines sont centenaires puisque le grenier a changé de vocation autour de 1900, devenant alors habitable.
Un smoothie ancestral, ça vous dit?
Il est étonnant de constater à quel point les grains se sont bien conservés... et sont encore bien vivants! Il serait en effet possible, semble-t-il, de les semer et de cultiver notre lin! Michel a d'ailleurs raconté à Georges qu'un agriculteur des Cantons-de-l'Est lui a un jour demandé de réserver à son intention les grains d'avoine ancestraux que son métier pourrait l'amener à dénicher. Il avait en effet le projet de cultiver de l'avoine bio et non modifiée!
Et ce n'est pas la seule trace de vie que nous a réservée notre lot de bois! Nous y avons également trouvé un nid de souris abandonné!
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