lundi 24 novembre 2014

L'escalier du haut

Il y a quelques jours, Georges a terminé la construction de notre deuxième escalier. Il est, cette fois encore, très satisfait de son travail. Le bois que nous avions choisi pour cet escalier est particulièrement beau. Le résultat nous plait donc beaucoup.

Voici quelques images :


On peut voir, sur la dernière photo, que les marches sont soutenues à l'aide de petits morceaux de bois. Il s'agit d'une solution temporaire. Georges a commandé, pour les remplacer, des fer-angles conçus sur mesure qui seront bien plus jolis. Comme il n'est pas nécessaire de les poser rapidement, il est fort probable que cette tâche s'ajoute à notre déjà bien longue liste de travaux à compléter...

La semaine dernière, Georges a également construit la structure du plancher de notre salle de bain principale, à l'étage. Une partie du plancher de cette pièce sera en madriers de pin, comme partout ailleurs, et une partie sera en céramique. Cette dernière partie nécessitait la construction d'une structure. La voici :


Après avoir fait quelques tests de décapage infructueux sur les madriers du plancher de l'étage, Georges a décidé de confier cette tâche à une entreprise spécialisée. Nous nous assurons ainsi d'un meilleur résultat en plus de sauver bien du temps! Notre plancher devrait être prêt d'ici la fin de la semaine. Sa pose constitue une de nos priorités car elle nous permettra ensuite de construire les divisions intérieures de l'étage puis d'entamer les travaux de plomberie et d'électricité.

En attendant, Georges passera (à son grand désarroi) la semaine à l'extérieur. Il aurait du la consacrer à la construction de notre foyer de masse mais les plans ont changé. Nous avons en effet appris jeudi dernier que la livraison de ce dernier, prévue pour la semaine passée, devait être reportée au 10 décembre. Cette nouvelle nous a d'abord beaucoup déçus et un peu inquiétés mais nous nous sommes rapidement aperçus que c'était finalement un mal pour un bien. Il n'y a aucune urgence à chauffer davantage la maison. Le plancher radiant du sous-sol suffit à la chauffer pour l'instant et de petites cailles électriques pourront être ajoutées si nécessaire. Aucune étape subséquente ne dépend par ailleurs de celle-ci.

La pose du revêtement extérieur, au contraire, est un peu plus pressante. Il faut en effet la compléter avant de pouvoir poser nos fenêtres. En prévision de l'hiver qui s'installe, il nous parait finalement plus utile de fermer la maison que de la chauffer de l'intérieur. Georges consacrera donc la semaine à «shimmer» les murs extérieurs de la maison afin de préparer la pose de notre revêtement extérieur. Celui-ci nous sera livré à la fin de la semaine en même temps que notre plancher.

mercredi 19 novembre 2014

Faire son électricité

La semaine dernière, nous sommes allés acheter des blocs pour Edmond chez une femme qui les avait annoncés sur Kijiji, notre «centre commercial» de prédilection. Georges s'est arrêté chez K. un soir, en rentrant du chantier, et il a aussitôt eu l'intuition que son conjoint et elle avaient, comme nous, construit leur propre maison. Il y a des signes qui ne mentent pas. Leur maison avait été implantée d'une façon peu commune et fabuleuse. Tout en elle, par ailleurs, étonnait. Et puis il y avait des tonnes de matériaux de construction accumulés sur le terrain. Georges a posé quelques questions et K. s'est enthousiasmée. Elle a invité Georges à faire le tour de sa maison, lui a raconté plusieurs histoires.

Elle lui a entre autre expliqué qu'elle avait fait son électricité elle-même. Elle a acheté un livre sur le sujet, l'a étudié à fond, puis elle s'est lancée. Son chum, pendant ce temps, faisait de même avec la plomberie! Cette histoire a suffi à mettre Georges en confiance. Depuis le début du projet, il envisage faire l'électricité de la maison lui-même. Il joue avec des circuits électroniques depuis qu'il est tout petit. Il a conçu des pédales de guitare, il a réparé de vieilles radios à lampe, il m'a fabriqué le plus chouette des hula-hoop lumineux pour mon anniversaire... Il se sentait donc capable de s'informer, puis de prendre en charge les travaux électriques de notre maison. Il ne lui manquait qu'une petite tape dans le dos pour se lancer, et c'est ce que cette femme lui a donné.

J'ai téléphoné à notre assureur pour vérifier que cette façon de faire n'était pas problématique. Verdict : tout est bon! Peu importe qui a fait l'électricité d'une maison et peu importe la manière dont il s'y est pris, la maison est assurée en cas d'incendie. Ça me paraît surprenant, mais nous en sommes bien certains!

Bien sûr, nous demanderons tout de même à un électricien de passer vérifier les travaux une fois qu'ils auront été complétés. K. nous a d'ailleurs refilé le nom de celui qui a fait le même ouvrage dans sa maison.

Cette décision, désormais finale, nous permettra de sauver une petite fortune.

La semaine dernière, Georges a fait le branchement de la bouilloire du plancher radiant. L'électricien qui nous chargeait le moins cher pour ce travail nous avait remis une soumission au montant de 475$. En matériaux, cette opération ne nous a coûté que 100$... une économie de 80%! Imaginez combien d'argent nous pourrons ainsi sauver sur l'ensemble des travaux électriques. Nos estimations se chiffrent à 7000$!

Admirez le travail :


Depuis une semaine, la maison Allie est donc chauffée! Il fait environ 18 degrés dans la maison, au sous-sol du moins. C'est plutôt bien, pour un chauffage d'appoint! Georges est ravi de pouvoir travailler au chaud.

Notre foyer de masse devrait nous être livré d'ici une semaine. Sa construction constitue une de nos prochaines étapes. Nous avons tellement hââââââââte!

Les escaliers

Georges a complété aujourd'hui la construction des escaliers qui descendent vers le sous-sol. Avant de vous les montrer, je vous raconte leur histoire.

Afin de favoriser un mariage heureux avec le pin de nos planchers anciens et avec la pruche de nos pièces, nous avons souhaité utiliser du bois recyclé pour réaliser nos escaliers. Nous avons donc fouiné dans nos réserves afin de vérifier si nous avions ce qu'il nous fallait pour ce faire. Nous avons choisi de confectionner nos contremarches à partir des retailles produites lors de la pose de nos planches de toit. Je vous rappelle que, n'ayant pas assez de planches de toit d'origine pour couvrir tout le toit, nous avions puisé dans le lot de planches de revêtement d'origine de la maison pour terminer ce travail. Nos découpes avaient alors produit un tas de courtes planches que nous pensions brûler... avant de réaliser qu'elles pouvaient elles aussi être sauvées! Objectif : zéro déchet!

Pour fabriquer les marches, cependant, nous n'avions pas le nécessaire. Nous avions besoin, en effet, de planches plus épaisses et plus solides que celles que nous possédions déjà. Nous avons donc décidés d'aller faire une petite virée à Bury (un petit village situé à 40 minutes de Sherbrooke), chez Baldwin Récupération. Monsieur Baldwin a commencé à démonter des granges dans les Cantons-de-l'Est et en Beauce au début des années 2000, bien avant que le bois de grange ne soit si populaire. C'était un visionnaire! Et tout un personnage, semble-t-il... Lorsqu'il est décédé, il y a deux ans environ, une de ses amies a repris la business.

La cour à bois de Baldwin Récupération ressemble à ça :


Rien à voir avec celle de BMR, n'est-ce pas?

Nous y avons passé trois heures à sélectionner le bois nécessaire à la confection de la trentaine de marches que compteront nos deux escaliers. Malgré l'impression de chaos qui se dégage de la photo qui précède, il est surprenant de constater à quel point l'inventaire de Baldwin est bien organisé. Marie-Claude, la propriétaire, le connait d'ailleurs très bien et elle sait très bien y naviguer. Les poutres, les pièces et les planches sont classées par taille et par couleur (planches grises, brunes, rouges, peintes...). Évidemment, il n'y a pas deux planches identiques. Il est donc nécessaire de prendre le temps d'analyser chacune d'elles afin de s'assurer que le bois est sain, qu'il ne soit pas trop abîmé et qu'il convienne à nos critères de couleurs et de textures. La patience de Louise a été mise à l'épreuve ce jour-là... et la nôtre récompensée! Nous y avons fait de très belles trouvailles! Il n'est d'ailleurs pas exclu que nous retournions éventuellement à Bury pour une seconde escapade lorsque la maison sera complétée. Nous avons déjà en tête quelques projets de meubles...

Après avoir ramené tout ce bois à Orford, Georges s'est mis au nettoyage. Il a lavé les marches et les contremarches au Technikem (le dégraisseur que nous avions utilisé pour nettoyer la maison) à l'aide de sa laveuse à la pression. C'est une étape toujours très intéressante car on ne sait jamais d'avance à quoi ressemblera le bois une fois propre. Nous en avons une bonne idée, bien sûr, mais de belles surprises nous attendent bien souvent. Le résultat est parfois surprenant et toujours bien visible :


Admirez l'avant/après (ici, ce sont les contremarches) :



Le bois, malheureusement, perd sa belle et riche teinte rougeâtre en séchant. Il n'en est pas moins magnifique! Fait à noter : après avoir fait quelques tests, Georges commence sérieusement à douter de la nécessité du Technikem. Il semblerait qu'un nettoyage à l'eau donne un résultat identique. Nous n'utiliserons donc plus de dégraisseur pour les planches qui sont destinées à être peintes.

Vous remarquerez sans doute que les teintes, d'une marche à l'autre, ne sont pas tout à fait identiques. Comme le bois utilisé provenait de différents lots, il aurait difficilement pu en être autrement. Ceci dit, Georges les a judicieusement agencées de sorte que le résultat final ne donne pas l'impression d'un patchwork. Nous sommes tous les deux très satisfaits. Et surtout très fiers de son travail! Beaucoup de gens nous avaient prévenu que les escaliers sont l'une des choses les plus difficiles à réaliser dans une maison et qu'il valait mieux confier cette tâche à des professionnels. Georges se sentait cependant en confiance et il avait bien raison!

Dans nos escaliers, donc, il n'y a que les limons qui sont faits de bois neufs.

Travailler avec du bois recyclé exige beaucoup de temps. C'est une observation que l'on a fait à de nombreuses reprises depuis le début de nos travaux. La construction de nos escaliers en est un très bon exemple. Nous avons estimé que c'est de quinze à vingt heures de plus qu'il a fallu consacrer à cette tâche par rapport à une construction plus conventionnelle.

Le calcul va comme suit :
- Aller-retour à Bury : 2 heures
- Sélection, sur place, du bois avec lequel nous allions construire nos marches : 3 heures
- Sélection du bois nécessaire à la confection de nos contremarches : 1 heure
- Nettoyage de tout ce bois : 5 heures (+ temps de séchage)
- Construction d'un ensemble de marche en coin : 3 heures par escalier
- Délignage de chacune des marches et contremarche sur trois côtés : 1 heure

Et le travail n'est pas fini! Il nous reste encore à sabler les marches et à les huiler.

Alors, est-ce que tout ce trouble en vaut la peine? À nos yeux, oui, bien sûr. Le résultat n'est en rien comparable à celui que nous aurions obtenu en utilisant du bois neuf. Dans notre maison, le choix s'imposait.

Et même s'il est généralement faux de croire que le bois recyclé coûte moins cher que le neuf (c'est généralement le contraire), cette solution nous a, dans ce cas bien précis, permis d'économiser beaucoup d'argent. Nous n'avons pas eu, en effet, besoin d'acheter de contremarches ni d'ensemble de marches en coin. Nos escaliers nous auront donc coûté environ 400$ de moins que si nous les avions construits en pin neuf.

Un autre avantage, lorsque l'on construit avec du bois recyclé, c'est la possibilité de faire de belles rencontres. Comme Michel avant elle, Marie-Claude, la nouvelle propriétaire de Baldwin Récupération, nous a partagé beaucoup d'histoires passionnantes. C'est une femme inspirante!

Après ce long préambule, je vous offre enfin quelques images de notre premier escalier. Ses marches sont être montées sur une structure très solide, qui ne bougera pas d'un iota. Nous avons donc le meilleur des deux mondes : une apparence vieillotte et une structure neuve!






Admirez les marches en coin dont Georges est tout particulièrement fier :



Les marches et contremarches ont été vissées par derrière afin que les vis ne soient pas apparentes. Ce n'est cependant pas le cas pour ces marches en coin. Nous utiliserons donc un chouette truc emprunté à Michel. Georges a vissé les marches en angle en diagonale, enfonçant les vis très profondément dans le bois. Il prévoit poser des clous ancestraux à tête carrée (nous en avons une pleine chaudière) dans les trous créés afin de donner l'impression qu'elles ont été clouées comme elles l'étaient jadis.

Il ne nous reste donc plus qu'à sabler légèrement ces marches et à les huiler. Nous le ferons sans doute en même temps que nous huilerons les planchers. En attendant, nous allons les protéger avec du carton.

dimanche 16 novembre 2014

Plan du rez-de-chaussée

Je vous l'avais promis, le voici, le voilà : le plan des divisions intérieures de notre rez-de-chaussée.


Le plan est imparfait (l'aménagement de notre cuisine n'est pas encore définitif, l'emplacement des fenêtres n'est pas exact) mais il vous donnera tout de même une excellente idée de la façon dont nous souhaitons occuper cet espace.

Comme vous pouvez le constater, il s'agit d'une aire plutôt ouverte. La salle à manger (en haut, à gauche) et le salon (en bas, à gauche) ne seront séparés que par notre foyer de masse, représenté ici par un rectangle blanc. Le rectangle vert, complètement à gauche, indique l'emplacement du rangement que l'on souhaite construire pour accueillir notre bois de chauffage.

La cuisine (en haut, à droite) sera elle aussi assez ouverte puisque l'on n'y trouvera pas d'armoires en hauteur. Nos seules armoires seront en effet situées sous nos comptoirs. Cette cuisine donnera par ailleurs accès à un immense garde-manger de type «walk-in», un rêve pour la grano et l'organisatrice compulsive que je suis! Je pourrai classer tout mon vrac par ordre alphabétique : amaranthe, bulgur, poudre de camu camu, dattes...

L'entrée sera assez spacieuse. On y trouvera un assez grand garde-robe (le plus grand des deux rectangles situés à gauche des escaliers, le plus petit représentant l'armoire à balai qui sera accessible depuis le pallier supérieur de l'escalier menant au sous-sol). Le mur qui divise l'entrée et le salon n'a pas encore été construit car nous ne sommes pas encore certains (bien que nous le soyons de plus en plus) de souhaiter sa présence. Nous envisageons pour l'instant ériger un mur mi-hauteur qui permettrait de diviser les deux pièces sans trop fermer l'espace.

Au centre de tout ça se trouve une minuscule mais bien pratique salle de toilette. Entre cette salle et le foyer de masse, enfin, se trouve un vaisselier encastré qui compensera, en partie, pour l'absence d'armoires suspendues. Nous avons un projet de récupération assez chouette le concernant. Comme nous souhaitons utiliser au maximum les matériaux achetés à Michel, nous prévoyons nous servir des fenêtres les plus abimées de la maison Allie en guise de portes d'armoires. C'est cette photo, trouvée sur Pinterest, qui m'en a donné l'idée :


Les lignes bleues qui quadrillent le plan, ce sont les poutres. Nous avons tenu compte de leur positionnement tout au long de la réflexion qui a mené à la conception de ce plan. Pour des raisons principalement esthétiques, nous avons en effet souhaité que toutes nos divisions, au rez-de-chaussée comme à l'étage, arrivent exactement sur ces poutres. Ces poutres seront donc encastrées dans les murs, donc bien visibles.

Je vous partagerai le plan des divisions intérieures de l'étage lorsqu'elles auront été construites.

lundi 10 novembre 2014

Premiers travaux intérieurs

Aujourd'hui, Georges a commencé les travaux intérieurs! C'est tellement excitant. Le rythme accélère enfin. À chaque jour, les résultats seront visibles. Nous avons enfin l'impression d'avancer. Nous avons, du coup, retrouvé l'enthousiasme qui nous animait au début des travaux. Depuis une semaine, nous consacrons nos soirées à réviser nos plans, choisir des couleurs, passer des commandes. Notre esprit créatif est de nouveau mis à contribution. C'est vraiment chouette!

En une seule journée, Georges a terminé les divisions intérieures du rez-de-chaussée (qui sont assez peu nombreuses puisqu'il s'agit presque d'une aire ouverte) et les structures des deux cages d'escalier.

Sur les photos qui suivent, on peut voir (bien que ce ne soit pas très clair) notre walk-in garde-manger, la minuscule salle de toilette du rez-de-chaussée et un vaisselier encastré (le tout dans le bloc de gauche) ainsi ainsi que la structure de la cage de l'escalier menant à l'étage et le garde-robe de l'entrée principale (à droite) :


Le photo qui suit montre la structure de la cage de l'escalier du sous-sol :


Éventuellement, je publierai nos plans afin de vous aider à vous faire une meilleure idée de nos divisions.

F-I-FI-FINI, yeah!

Ça y est, c'est enfin vrai : Georges a complété l'isolation de notre maison vendredi! Ahhhhh, quel bonheur! Cette étape est enfin derrière nous. Georges a non seulement isolé le mur et le pignon sud, mais il a également terminé l'isolation de nos fondations, un boulot laissé en suspens... depuis le mois de juillet!

Je vous laisse admirer les résultats :



Maintenant que sa pose est terminée, nous réalisons que le choix de notre isolant n'était peut-être pas le meilleur. Notre maison est très bien isolée, il n'y a aucun doute là-dessus. Et le tout ne nous a à peu près rien coûté, c'est vrai. Mais la pose du coeur de porte nous a fait perdre beaucoup de temps, si bien que l'on doit désormais engager des hommes pour nous aider à rattraper le temps perdu. À bien y penser, cette solution n'aura peut-être pas été aussi économique que nous le pensions au départ. Pas plus qu'elle n'a été écologique, d'ailleurs. Samedi, Georges a fait un grand ménage sur le terrain. Il a mis plusieurs heures à le râteler afin de ramasser les morceaux d'uréthane éparpillés tout partout. C'était un véritable désastre!

Vous vous souviendrez peut-être qu'au moment de choisir notre isolant, Georges militait en faveur du coeur de porte tandis que j'optais pour ma part pour la cellulose giclée. Je lui avais finalement concédé la victoire à regret. Et bien voilà qu'il me donne finalement raison! Cette solution n'aurait sans doute pas coûté beaucoup plus cher et aurait été finalement tellement plus simple, plus saine et plus écolo.

Mais bon, ce qui est fait est fait. Et notre maison nous gardera au chaud. Alors on continue!

Vendredi, Georges et Damien, un ami venu de Montréal pour nous donner un coup de main, ont rentré les madriers du plancher de l'étage. Nous n'avions pas encore déballé ce paquet et avons été vraiment ravis d'y trouver des madriers solides, épais (entre 1 pouce et demi et 2 pouces) ... et magnifiques! Un tel plancher, s'il était neuf, coûterait une petite fortune!


Ce plancher, que nous souhaitons poser très bientôt, nous demandera d'abord beaucoup de travail. Puisque l'on trouve des peintures naïves bleu et jaune plus ou moins jolies sur environ 80% de sa surface, nous souhaitons les décaper. Jugez-en par vous-mêmes sur cette photo prise avant le démontage de la maison :


Georges a déjà fait quelques tests de décapage peu concluants. Comme nous avons 900 pieds carrés à décaper, nous envisageons pour l'instant donner cette tâche à contrat. Heureusement le plancher du rez-de-chaussée ne présente pas la même particularité!

dimanche 2 novembre 2014

Cinquante-neuf dodos!

Nous emménagerons dans notre nouvelle demeure dans un peu moins de deux mois, juste à temps pour y célébrer le nouvel an. Le grand jour, en effet, a été fixé au 31 décembre. C'est à cette date, du moins, que nous nous sommes engagés à libérer notre appartement. Nous accueillerons donc la nouvelle année dans le «confort» (encore bien sommaire, faut-il le préciser) de notre belle maison. Les bulles que nous boirons à cette occasion nous permettront de célébrer le travail accompli jusqu'à ce jour... et devraient suffire à nous faire oublier, pour une soirée du moins, la somme des tâches qui doivent encore être complétées.

Lors de notre déménagement à Sherbrooke, il y a exactement un an, nous avions signé un bail ouvert, renouvelable à tous les mois. Or, le propriétaire de notre logement nous a récemment demandé de l'aviser de notre départ trois mois à l'avance, ce qui nous a paru être une demande tout à fait raisonnable. Depuis le début des travaux, nous envisageons déménager aux Fêtes, tout juste avant le retour au travail de Georges, prévu pour le 5 janvier : voilà que c'est officiel! Bien que nous ayons pris pas mal de retard sur notre échéancier (un mois environ), nous croyons encore pouvoir emménager sans trop de difficulté à la date prévue. Heureusement, Georges et moi aimons le camping! Reste à voir si Edmond et Louise partagent notre goût pour les aménagements rustiques.

Nous avons jonglé un instant avec la possibilité d'emménager bien plus tard. Les travaux auraient alors été bien plus avancés et nous n'aurions pas eu à vivre sur un chantier pendant de nombreuses semaines. Cette stratégie, cela dit, nous a paru être contre-productive. À partir du mois de janvier, Georges ne pourra plus travailler sur la maison de jour, comme il le fait depuis le mois de juin. Puisqu'il aura repris son boulot, il lui faudra compléter les travaux les soirs et les fins de semaine. En habitant sur place, il s'économisera d'incessants aller-retours entre notre actuel logement et la Maison Allie. Cette solution nous fera par ailleurs gagner beaucoup de temps en famille! Une fois que les enfants seront au lit, je pourrai d'ailleurs donner un solide coup de main à Georges. Je ne me débrouille pas si bien avec un marteau mais je sais très bien manier les rouleaux et pinceaux, un don que j'ai hérité de ma mère. J'ai tellement hâte de me salir les mains moi aussi!

Nous avons mis notre échéancier à jour hier. Après avoir dressé la liste de tous les travaux qui doivent absolument être terminés avant l'emménagement, nous avons estimé que Georges aurait besoin d'environ soixante-dix jours de travail pour les compléter. Or, il ne reste que cinquante jours de semaine d'ici là. Désormais, Georges travaillera donc les samedis : nous gagnerons ainsi huit jours d'ouvrage. Jusqu'à présent, il ne s'était jamais présenté sur le chantier pendant les week-ends (à une ou deux exceptions près) et n'était que très rarement rentré à la maison après 16h30 sur semaine. Nous souhaitions que Georges soit témoin des premiers mois de la vie de Louise et qu'il profite au moins un peu de son «congé» parental. Il nous faut cependant nous rendre à l'évidence : il est temps d'augmenter la cadence!

Nous comblerons la différence de douze jours en embauchant des ouvriers. Nos travaux, jusqu'à présent, nous ont coûté moins cher que prévu. La différence gagnée a presque entièrement été investie dans de petits luxes mais le 10% d'imprévus prévu à notre budget est encore intact. Il nous paraît donc raisonnable de payer des hommes pour faire une partie de l'ouvrage que Georges souhaitait faire lui-même. Nous envisageons déléguer les tâches les moins stimulantes (tel que le décapage du plancher récupéré de l'étage) et celles qui exigent une expertise plus importante (tels que les travaux de plomberie et d'électricité). Et toute aide est bien sûr la bienvenue!! :-)

Si vous vous référez aux images qui illustraient mon dernier article, vous avez sans doute remarqué qu'il nous en reste encore beaucoup à faire avant le déménagement. Je vous rassure : notre maison est de plus en plus «habitable». Un technicien d'Hydro-Québec est passé récemment. Nous avons enfin notre branchement électrique permanent. Et nous avons de l'eau! Notre puisatier est venu installer la pompe qui permet d'activer le système. Nous aurions pu faire cette demande plus tôt mais il nous fallait attendre que la dalle soit coulée car nous n'aurions pas eu, autrement, d'endroit où poser la pompe. Nous installerons la toilette de notre sous-sol très bientôt, cette semaine peut-être. Georges trouvera ça bien pratique!

Les travaux à venir, par ailleurs, seront tous plus rapides que l'infâme isolation (qui devrait être tout à fait terminée jeudi). Le «rough» de la plomberie, par exemple, ne devrait prendre qu'une seule journée à compléter, les divisions intérieures que trois ou quatre. Ce rythme sera tellement plus encourageant que celui des derniers mois. Je devrais donc vous partager nos avancées un peu plus régulièrement.