Nous emménagerons dans notre nouvelle demeure dans un peu moins de deux mois, juste à temps pour y célébrer le nouvel an. Le grand jour, en effet, a été fixé au 31 décembre. C'est à cette date, du moins, que nous nous sommes engagés à libérer notre appartement. Nous accueillerons donc la nouvelle année dans le «confort» (encore bien sommaire, faut-il le préciser) de notre belle maison. Les bulles que nous boirons à cette occasion nous permettront de célébrer le travail accompli jusqu'à ce jour... et devraient suffire à nous faire oublier, pour une soirée du moins, la somme des tâches qui doivent encore être complétées.
Lors de notre déménagement à Sherbrooke, il y a exactement un an, nous avions signé un bail ouvert, renouvelable à tous les mois. Or, le propriétaire de notre
logement nous a récemment demandé de l'aviser de
notre départ trois mois à l'avance, ce qui nous a paru être une demande tout à fait raisonnable. Depuis le début des travaux, nous
envisageons déménager aux Fêtes, tout juste avant le retour au travail de Georges, prévu pour le 5 janvier : voilà que c'est officiel! Bien que nous ayons pris pas mal de retard sur
notre échéancier (un mois environ), nous croyons encore pouvoir emménager sans trop de difficulté à la date prévue. Heureusement, Georges et moi aimons le camping! Reste à voir si Edmond et Louise partagent notre goût pour les aménagements rustiques.
Nous avons jonglé un instant avec la possibilité d'emménager bien plus tard. Les travaux auraient alors été bien plus avancés et nous n'aurions pas eu à vivre sur un chantier pendant de nombreuses semaines. Cette stratégie, cela dit, nous a paru être contre-productive. À partir du mois de janvier, Georges ne pourra plus travailler sur la maison de jour, comme il le fait depuis le mois de juin. Puisqu'il aura repris son boulot, il lui faudra compléter les travaux les soirs et les fins de semaine. En habitant sur place, il s'économisera d'incessants aller-retours entre notre actuel logement et la Maison Allie. Cette solution nous fera par ailleurs gagner beaucoup de temps en famille! Une fois que les enfants seront au lit, je pourrai d'ailleurs donner un solide coup de main à Georges. Je ne me débrouille pas si bien avec un marteau mais je sais très bien manier les rouleaux et pinceaux, un don que j'ai hérité de ma mère. J'ai tellement hâte de me salir les mains moi aussi!
Nous avons mis notre échéancier à jour hier. Après avoir dressé la liste de tous les travaux qui doivent absolument être terminés avant l'emménagement, nous avons estimé que Georges aurait besoin d'environ soixante-dix jours de travail pour les compléter. Or, il ne reste que cinquante jours de semaine d'ici là. Désormais, Georges travaillera donc les samedis : nous gagnerons ainsi huit jours d'ouvrage. Jusqu'à
présent, il ne s'était jamais présenté sur le chantier pendant les week-ends (à une ou deux exceptions près) et n'était que très rarement rentré à la maison après 16h30 sur semaine. Nous souhaitions que Georges soit témoin des premiers mois de
la
vie de Louise et qu'il profite au moins un peu de son «congé» parental. Il nous faut cependant nous rendre à l'évidence : il est temps d'augmenter la cadence!
Nous comblerons la différence de douze jours en embauchant des ouvriers. Nos travaux, jusqu'à présent, nous ont coûté moins cher que prévu. La différence gagnée a presque entièrement été investie dans de petits luxes mais le 10% d'imprévus prévu à notre budget est encore intact. Il nous paraît donc raisonnable de payer des hommes pour faire une partie de l'ouvrage que Georges souhaitait faire lui-même. Nous envisageons déléguer les tâches les moins stimulantes (tel que le décapage du plancher récupéré de l'étage) et celles qui exigent une expertise plus importante (tels que les travaux de plomberie et d'électricité). Et toute aide est bien sûr la bienvenue!! :-)
Si vous vous référez aux images qui illustraient mon dernier article, vous avez sans doute remarqué qu'il nous en reste encore beaucoup à faire avant le déménagement. Je vous rassure : notre maison est de plus en plus «habitable». Un technicien d'Hydro-Québec est passé récemment. Nous avons enfin notre branchement électrique permanent. Et nous avons de l'eau! Notre puisatier est venu installer la pompe qui permet d'activer le système. Nous aurions pu faire cette demande plus tôt mais il nous fallait attendre que la dalle soit coulée car nous n'aurions pas eu, autrement, d'endroit où poser la pompe. Nous installerons la toilette de notre sous-sol très bientôt, cette semaine peut-être. Georges trouvera ça bien pratique!
Les travaux à venir, par ailleurs, seront tous plus rapides que l'infâme isolation (qui devrait être tout à fait terminée jeudi). Le «rough» de la plomberie, par exemple, ne devrait prendre qu'une seule journée à compléter, les divisions intérieures que trois ou quatre. Ce rythme sera tellement plus encourageant que celui des derniers mois. Je devrais donc vous partager nos avancées un peu plus régulièrement.
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