mardi 29 juillet 2014

Une structure de toit en une journée

Ici Georges à l'appareil!

Nous avons été très productifs aujourd'hui. Grâce à la même grue qui nous a aidés à décharger le camion la semaine dernière, nous avons posé les quatre sablières couronnant les murs et nous avons assemblé la charpente de toit. Ça donne une bonne idée de ce dont la maison aura l'air, si on s'imagine la toiture et le revêtement extérieur en planches verticales. La petite mezzanine qui sera logée dans la portion supérieure de la première ferme de toit sera tellement haute, à quelques trente-cinq pieds du sol!


Jean-Sébastien est venu nous prêter main forte. Cette aide était très appréciée étant donné que le frère de Steve est en vacances cette semaine. Notre équipe de quatre hommes s'est encore avérée efficace. 



Côté charpente, il ne reste plus qu'à redresser le carré des murs et à poser les planches de toit et de pignons, qui seront visibles de l'intérieur. C'est ce que nous ferons dans les prochains jours. 

samedi 26 juillet 2014

Première semaine du remontage de la charpente

L'étape du remontage de la charpente est l'une des plus excitantes de notre projet et certainement celle que nous attendions avec le plus d'impatience. En plus d'en être la plus caractéristique, cette étape permet en outre de voir notre maison prendre forme sous nos yeux à une vitesse phénoménale. En deux semaines, notre charpente sera entièrement remontée! Voici le résumé de la première d'entre elles.

Les pièces qui la composent étant beaucoup trop lourdes à transporter et à hisser par un seul homme, notre charpente ne pouvait être remontée par Georges uniquement. Il nous fallait donc réunir une équipe afin de l'épauler dans cette tâche. Nous avons pour ce faire envisagé différents scénarios, certains impliquant Michel, d'autres pas. Afin d'économiser, nous avons en effet, pendant un certain temps, pensé nous priver des services de Michel. Au terme d'une longue réflexion, nous avons cependant convenu que nous ne pouvions pas nous passer de l'expertise d'un artisan doté d'une telle expérience. En travaillant avec lui, nous nous assurions que les techniques d'assemblage de la maison seraient respectées, que le travail serait de qualité et que le résultat, sur le plan esthétique, serait à couper le souffle! Michel connait par ailleurs la maison par coeur, ce qui pour nous était précieux. Georges s'étonne chaque jour du souvenir précis qu'il en conserve. Il en parle comme s'il l'avait démontée hier!

Lorsque nous avons réservé ses services, Michel nous a demandé de réunir une équipe de quatre hommes pour l'assister. Si l'on soustrait Georges, c'est donc trois hommes qu'il nous fallait embaucher. Notre équipe, telle que nous l'avions imaginée au départ, se composait de notre ami Steve, de son frère, ainsi que d'un inconnu nous ayant été référé par notre beau-frère. Or ce dernier s'est finalement désisté à moins de douze heures d'avis parce qu'il avait soi-disant décidé, sur un coup de tête, de partir en voyage! Après la saga du prêt hypothécaire, plus rien ne pouvait nous déstabiliser ni ébranler notre confiance. En apprenant cette nouvelle, nous avons donc respiré un bon coup, répété quelques fois notre mantra - «ça va aller!» - et avons souhaité dénicher rapidement un quatrième joueur pour le remplacer. Finalement, nous n'avons pas eu besoin de trouver qui que ce soit car nous nous sommes rapidement aperçu que cette équipe réduite suffisait à la tâche. Antoine est tout de même venu nous aider à décharger la charpente étant donné que la grue et le camion coûtaient très cher de l'heure. 

La combinaison est en effet optimale... pour ne pas dire parfaite! S'il avait fallu qu'un autre membre s'ajoute, il se serait sans doute cherché du travail à l'occasion. La taille de l'équipe est donc idéale, de même que sa dynamique. Michel, qui dirige les opérations, se permet fréquemment de déléguer. Steve et son frère sont en effet très expérimentés et ils font un travail formidable. Leur expertise fait une grosse différence sur le chantier et permet notamment d'accélérer considérablement la vitesse des travaux. Michel souhaitait qu'on lui procure de simples manoeuvres (des paires de bras en somme), mais nous lui avons offert de vrais professionnels!

Depuis son démontage il y a deux ans, notre maison était entreposée chez Michel, à l'extérieur, sous d'immenses bâches qui la protégeait de la pluie. Elle nous a été livrée lundi sur un bi-train (l'étendue de mon vocabulaire s'accroit à la vitesse grand V ces jours-ci), soit un camion porteur sur lequel sont attelées deux remorques. La première contenait, emballés dans divers paquets, les matériaux qui ne font pas partie de la charpente en soi : planches de recouvrement de toit et des pignons, planches de revêtement intérieur et extérieur, planchers de madriers, plafonds et murs à caisson, fenêtres et portes traditionnelles. La seconde, bien sûr, transportait la charpente. On aperçoit ici les chargements avant qu'ils ne quittent Bécancour :


Le camion a eu de la difficulté à reculer dans notre entrée si bien que nous avons craint un instant qu'il ne doive décharger tous les paquets au chemin. Il aurait alors fallu déplacer tous ces matériaux à la main sur une bonne distance, ce qui aurait exigé un temps fou! Heureusement, le conducteur est finalement parvenu à grimper jusqu'au bout de notre entrée de cour! Jusqu'à présent, nous avons été tellement chanceux. Aucun pépin majeur n'a empêché le bon déroulement des travaux. Le déchargement s'est ainsi fait, à l'aide d'une grue, en trois petites heures. Comme nous avions loué cette grue pour un minimum de quatre heures, nous avons profité de l'heure restante pour faire hisser  les colonnes maitresses et la poutre les reliant.

Le remontage en tant que tel a donc pu commencer dès lundi après-midi. Aussitôt les colonnes et poutre installées, les pièces du carré de maison ont pu être replacées, une à une, à l'emplacement qui est le leur. Il s'agit, pour ce faire, de se référer à l'excellent système de numérotation de Michel.



Tout au long du remontage du carré de pièces, les hommes ont apporté quelques modifications à la taille et à l'emplacement des ouvertures. Nous avons par exemple choisi de déplacer une porte (sur la façade de la maison) et d'en rajouter une à l'arrière, laquelle donnera sur une grande galerie. Comme nous souhaitions avoir une maison baignée de lumière, nous avons également pris la décision d'ajouter une fenêtre à l'avant et d'agrandir les deux fenêtres à l'arrière. Voici, par exemple, les deux fenêtres de ce qui deviendra très bientôt notre salle à dîner :


La fenêtre du fond avait, à l'origine, la même taille que celle de gauche. En l'agrandissant de la sorte, nous obtenons une vue magnifique sur la cour, nous nous assurons de manger, tous les soirs, dans un bain de chaude lumière en plus de bénéficier des effets positifs du chauffage solaire passif. Je reviendrai sur ce dernier point dans un éventuel article que je souhaite consacrer aux aspects écologiques de notre maison.

Nous ne sommes pas les premiers à apporter des modifications à cette charpente. Plusieurs autres propriétaires l'ont fait avant nous suivant les modes de balancement architectural du bâtiment propres à chaque époque. Sur la photo suivante, extraite du site de Michel Martel, on aperçoit l'emplacement des ouvertures d'origine de la façade de la Maison Allie (en rouge) ainsi que l'emplacement des ouvertures dans l'état où elles se trouvaient lors de sa récupération (les vides et les pleins).


Sur cette photo, on aperçoit son état actuel :


Notre volonté initiale consistait à ajouter une fenêtre supplémentaire à droite de la porte mais Michel nous recommande de ne pas le faire pour deux raisons. La première, c'est que les plus belles pièces de la maison sont réunies à cet endroit : ce serait dommage, selon lui, de les découper. La seconde, c'est que notre escalier sera situé à cet endroit, ce qui signifie que si un enfant (ou un adulte) déboule un jour ce dernier, il pourrait atterrir dans une fenêtre. Je crois néanmoins que nous pourrions réduire considérablement les risques de blessure en utilisant, pour cette fenêtre uniquement, du verre trempé. Nous sommes toujours en réflexion. Il me semble que l'esthétique de la façade de la maison serait plus balancé avec l'ajout d'une fenêtre, laquelle diffuserait, par ailleurs, une douce lumière dans la cage d'escalier... Bref, nous hésitons encore. Nous avons encore quelques jours pour y penser.

Il est très facile de modifier l'emplacement des ouvertures. En fait preuve la photo suivante (encore une fois tirée du site de Michel), qui montre comment d'anciens propriétaires ont déplacé une fenêtre en jonglant avec les pièces et les poteaux :


Michel et compagnie ont procédé de la même manière à l'occasion du remontage de notre maison. C'est en jonglant avec les pièces, par ailleurs, qu'ils sont également parvenus à améliorer l'apparence de quelques cicatrices visibles de la maison. Sur la première photo, on aperçoit, de l'extérieur (la vue de l'intérieur est sensiblement la même), des planches verticales servant à boucher l'ouverture d'une porte ayant un jour été condamnée. Comme ce n'était vraiment pas joli, nous avons souhaité corriger le tout.


Voici, de l'intérieur cette fois, le résultat :


Les planches verticales ont fait place à une empilade de pièces (celle de droite) ayant été réalisée à partir des morceaux récupérés lors de l'ajout et de l'agrandissement de fenêtres. Le grand trou qui subsiste sera caché, d'une part, par notre réfrigérateur et se retrouvera, d'autre part, à l'intérieur de notre garde-manger. La correction, qui n'a pas encore été faite, ne sera donc pas visible.


Une fois le carré de pièce remonté, les hommes ont posé les poutres de plancher, puis ont construit un plancher temporaire en prévision de l'installation des sablières et des fermes de toit. Lorsque ce plancher sera remplacé par notre plancher véritable, le contreplaqué utilisé à cet effet sera récupéré et servira à supporter notre revêtement de toiture. Pas de gaspillage sur notre chantier!

C'est formidable de grimper là-haut. Nous obtenons ainsi une bonne idée de la vue que nous aurons de l'étage... et nous trouvons ça magnifique!


Tout au long de la semaine, aussitôt qu'il y avait un homme de libre, celui-ci s'affairait à déclouer les planches de toit, de pignon et de revêtement extérieur. Celles-ci nous ont en effet été livrées pleines de clous... et de bardeaux de cèdre :


Et il y en a des tonnes!! Nous avons cependant eu le bonheur de réaliser que le déclouage serait beaucoup moins long que prévu. Alors que nous avions calculé que cette étape occuperait un homme à temps plein pendant deux semaines, plus de la moitié a été ainsi fait à temps perdu, ne nécessitant que quelques heures en tout. Nous n'avons pas eu à retirer les bardeaux un à un comme nous le pensions. Michel nous a en effet expliqué comment retirer des tonnes de clous à la fois en frottant vigoureusement un marteau sur les planches. Sa technique ne nécessite qu'une à deux minutes de travail par planche. Nous avions d'abord pensé organiser une corvée de déclouage à laquelle nous souhaitions convier famille et amis mais ce ne sera finalement pas nécessaire. Heureusement... car le concept ne semblait pas avoir suscité un grand intérêt dans notre entourage malgré la bière et la pizza promises! :-)


Il ne nous reste donc plus, finalement, qu'à brûler tout ce bardeau!

Au terme de la première semaine du remontage, notre maison ressemble à ceci :


Comme vous pouvez le constater, les travaux avancent vite, et bien. 

Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, nous avons appris ce jeudi que nous n'aurions pas besoin de passer chez le notaire à chaque déboursé ainsi qu'on nous l'avait d'abord annoncé! Cette façon de faire simplifiera considérablement les opérations en plus de nous faire sauver une petite fortune. Hourra!

dimanche 20 juillet 2014

Un mur nain...

Ça ressemble à ça :


Nous voilà prêts à recevoir notre charpente... dans un peu moins de douze heures. Excités, nous sommes!

samedi 19 juillet 2014

Résumé des travaux de la semaine

Voici un petit bilan des travaux accomplis cette semaine.

Georges a d'abord terminé de construire le plancher de poutrelles. Voilà le résultat final :


On y aperçoit deux ouvertures : l'une pour notre foyer de masse, au centre (de laquelle déborde la bâche bleue), la seconde, à droite sur l'image, pour l'escalier qui mènera au rez-de-chaussée. 

Il s'est ensuite affairé à recouvrir les poutrelles de panneaux de contreplaqué, qu'il a collés, puis vissés aux 16 pouces. Notre revêtement de plancher (de beaux madriers de pin d'origine!) sera posé directement sur ce contreplaqué plus tard cet automne. Notre priorité consiste à fermer la coquille de la maison avant la venue de l'hiver après quoi nous pourrons nous consacrer aux travaux intérieurs.


Il ne reste donc plus qu'à construire un mur nain avant que notre charpente ne nous soit livrée ce lundi! Celui-ci nous permettra de rehausser notre charpente de 6 pouces et demi. Il ne s'agit pas d'une nécessité mais bien d'une idée géniale qu'une discussion avec Martine, la mère de Georges, et deux de ses amis a permis de faire naître. Grâce à ce mur, le plafond de notre rez-de-chaussée sera plus élevé qu'à l'origine. Il sera en effet haut de près de 9 pieds! Cette petite astuce nous offrira une impression de grandeur et beaucoup plus de luminosité. Nous avons choisi de ne pas rehausser davantage la charpente, bien que cela eusse pu être très joli, puisque le mur nain relève également le niveau des fenêtres. Or nous ne souhaitons que nos enfants doivent patienter encore longtemps avant de pouvoir admirer notre belle forêt par la fenêtre! Malheureusement, Georges devra donc travailler ce samedi afin de construire ce mur et que tout soit enfin prêt pour l'arrivée de la Maison Allie ce lundi.

Peu de travaux manuels ont été accomplis cette semaine parce que Georges a du consacrer beaucoup de temps à l'organisation de la semaine à venir. L'arrivée imminente de notre charpente nécessite en effet plusieurs démarches : réservation d'hôtel pour loger Michel, location d'une grue qui nous permettra de décharger notre charpente lundi et, quelques jours plus tard, de hisser les solives, les sablières, et les fermes de toit, réunion de trois manoeuvres qui assisteront Michel lors du remontage... et j'en passe!

C'est à la supervision du chantier, enfin, que Georges a consacré le reste de son temps. Une étape importante a en effet été complétée aujourd'hui : le remblai de notre quatrième mur de fondations! Au départ, nous ne savions pas du tout ce que nous voulions. Nous avions envisagé quelques scénarios en 3D avant que ne débute la construction mais, dans le concret, aucun d'eux ne convenait. Comme notre maison est implantée dans une pente, il faut énormément de terre pour en recouvrir les fondations, si bien que nous n'avions pas le choix d'ériger un mur de roches pour la soutenir. Or, j'avais peur que ce mur soit trop peu naturel... trop propre. Georges et moi préférons les aménagements sauvages, de type jardin anglais. Nous ne voulions pas d'un aménagement trop anachronique. La solution définitive s'est dessinée peu à peu, une roche à la fois, tout au long des travaux. Finalement, nous sommes vraiment satisfaits des résultats. En fait, on capote ben raide! Christian, notre opérateur de pelle est un véritable artiste!

Christian nous a par ailleurs confié qu'il y avait pour au moins 5 000$ de roches dans notre aménagement! Or, nous n'avons rien payé du tout pour les obtenir puisqu'elles ont toutes été déterrées ou déplacées lors des travaux d'excavation. Il nous en reste d'ailleurs une quantité phénoménale. Nous les offrirons à qui veut bien venir les chercher puis nous essayerons de les échanger. On nous a parlé d'une pépinière dont le propriétaire pourrait être intéressé à venir les récupérer en échange de conifères. Mmmm... intéressant!

Je vous partage quelques photos prises en fin de journée aujourd'hui une fois les travaux de remblai complétés, chacune suivie d'une brève description.


Notre maison vue du fond de notre champ de polissage. On voit sur cette photo que de la paille a été étendue sur ce dernier. Le champ a été ensemencé vendredi dernier et le trèfle commence déjà à pousser. Ce sera bientôt vert! Tandis que j'allaitais Louise plus tôt aujourd'hui, Georges m'a fait remarqué qu'il y avait des traces de chevreuil tout près! Oh, comme j'ai hâte d'habiter au coeur de la forêt... et qu'Edmond aperçoive son premier cerf!


On voit ici que nous avons rajouté de l'espace de parking, à gauche du chemin principal. Celui-ci nous permettra de stationner nos véhicules perpendiculairement au chemin. Ce sera ainsi plus facile de sortir. En les stationnant ainsi, on dégage par ailleurs magnifiquement la vue!


Le fameux mur problématique vue de face. Bertrand nous a conseillé d'ajouter un troisième rang de roches, au centre... et nous adorons l'effet produit! Nous dégagerons un espace derrière afin de pouvoir y circuler. Il y a tellement de façons d'habiller cet espace... J'en rêve déjà! Il n'y a de limites que notre budget et notre imagination.

  

Éventuellement, nous aimerions également créer un chemin de pierres qui permettra de monter du stationnement jusqu'à l'entrée principale de la maison.


Voici notre entrée de cour, revue et améliorée! Georges l'a testé à quelques reprises et il semble qu'elle est très agréable à emprunter! :-) Venez donc l'essayer!

Comme vous pouvez le voir, on ne voit presque pas notre maison de la rue, cachée qu'elle est par les arbres. Nous souhaitions conserver un maximum d'intimité.

Sur cette dernière image, on aperçoit également, à gauche, notre branchement électrique temporaire. Nous avions d'abord pensé pouvoir sauter cette étape et éviter les frais lui étant associés en demandant d'emblée un branchement permanent. Hydro-Québec nous avait dit qu'un délai d'une et deux semaines serait nécessaire pour ce faire. Or c'est près de 10 semaines que nous devrons attendre avant d'être branchés définitivement! Qu'est-ce qui explique cette différenc? On s'est aperçu que 95% du réseau électrique québécois résidentiel appartient à Bell à qui il revient d'installer la ligne électrique. Si nous avions fait partie du 5%, le délai aurait effectivement été de deux semaines maximum. Mais bon, les chances étaient minces et nous avons été mal renseignés. En attendant d'être branchés de façon permanente, à la mi-août, nous avons donc du demander ce branchement temporaire. Nous aurions également pu nous servir d'une génératrice d'ici là, mais ce n'était pas une solution économique (environ 15$ de gaz par jour) ni agréable (quel bruit!).


vendredi 18 juillet 2014

Les notaires, ça coûte cher!

À notre grand soulagement, nous sommes enfin passés chez le notaire mardi après-midi. Nous pensions ainsi mettre un terme à ce que j'appelle désormais la «saga du prêt hypothécaire»... mais non! De vilaines surprises nous y attendaient encore.

La première surprise n'en était pas vraiment une puisqu'il y a déjà quelques semaines qu'on nous l'avait annoncée. Comme le terrain sur lequel nous nous construisons n'appartenait sur papier qu'à Georges, ma tendre moitié a du m'en céder officiellement la moitié par l'intermédiaire d'un acte notarié. Afin que nous puissions contracter une hypothèque commune, il fallait en effet que ce terrain m'appartienne aussi. C'est tout à fait logique, bien sûr! Il est impossible d'être la propriétaire d'une maison ayant été construite sur un terrain qui ne nous appartient pas. Nous n'y avions cependant pas pensé plus tôt, sans quoi nous aurions pu envisager d'autres alternatives que ce formulaire de don que nous avons du signer mardi. Pour la moitié de ce que cette pure formalité nous a coûté, nous aurions par exemple pu nous marier! Ç'aurait été un peu plus excitant! Et bien plus utile.... Il aurait cependant fallu publier un avis quelques semaines avant la date prévue et nous ne disposions plus de ce temps. Nous n'avons donc pas précipité notre mariage que l'on souhaite tardif. Nous souhaitons en effet nous marier dans quelques années afin que nos deux enfants puissent conserver le souvenir de la cérémonie et que celle-ci puisse trouver sens à leurs yeux.

Au contraire de la première, la seconde surprise nous a considérablement ébranlés. Lorsque la Caisse a consenti à nous prêter de l'argent, elle l'a fait à certaines conditions. L'une d'elles stipulait que nous devrions, avant chaque déboursé, passer chez le notaire afin de déclarer solonnellement qu'aucun contracteur n'avait inscrit d'hypothèques légales à notre nom. C'est une nouvelle exigence de Desjardins qui devrait bientôt s'appliquer à l'ensemble des projets d'autoconstruction. Nous savions donc déjà qu'il nous faudrait payer 75$ par déboursé à notre notaire. Comme nous en planifions sept (un chiffre que nous tâcherons de revoir à la baisse), c'est tout de même plus de 500$ que nous devions allouer à cette formalité.

J'entre ici dans des détails qui n'intéresseront sans doute que les autoconstructeurs... À vous de voir si vous avez envie de me suivre dans les méandres de cette poutine financière!

Je vous explique d'abord brièvement de quelle façon les Caisses financent les prêts accordés aux autoconstructeurs. Évidemment, on ne nous remet pas d'emblée un chèque totalisant la valeur totale de notre prêt... ce serait trop facile! Les Caisses nous versent plutôt ce montant en plusieurs tranches suivant l'évolution des travaux. Lorsque nous aurons accumulé plusieurs factures et que celles-ci viendront à échéance, il sera temps de demander un premier déboursé. Un inspecteur indépendant se présentera alors sur notre chantier afin d'évaluer l'avancement des travaux. Pour ce faire, il se réfèrera à une grille standardisée qui lui permettra de calculer le pourcentage des travaux ayant été complétés. La Caisse déposera alors, dans notre compte, une somme équivalente à ce même pourcentage de notre prêt, moins 15% (cette retenue nous sera versée uniquement à la fin des travaux, sur présentation du certificat de localisation). Il nous reviendra alors de payer nos différents comptes. C'est ainsi que les Caisses fonctionnent en général. C'est ainsi que la première conseillère que nous avions rencontrée en février nous avait décrit le processus. C'est ainsi que nos amis autoconstructeurs nous l'avait expliqué également. Mais ce n'est pas comme ça que les choses se dérouleront dans notre cas, semble-t-il.

Il se pourrait en effet que l'ensemble de nos factures (non payées) doivent être payées par l'intermédiaire de la notaire au moment de chaque déboursé. Plutôt qu'à nous, c'est à cette dernière que notre Caisse remettrait chacun de nos déboursés. C'est elle, donc, qui paierait nos factures... et qui nous chargerait une petite fortune pour ce service rendu! Elle exige en effet 25$ par chèque émis. Or, nous avons des ententes de paiement avec plusieurs de nos entrepreneurs spécialisés, ce qui signifie qu'elle devra émettre plusieurs chèques pour une seule facture. Notre excavateur nous permet par exemple de payer une certaine partie de la facture après notre premier déboursé et une autre partie après le second. C'est donc 50$ pour cette seule facture que nous devrons payer à notre notaire. Au final, c'est plusieurs centaines de dollars (s'additionnant au 500$ de base) qui y passeront si nous procédons ainsi que nous l'avions prévu au départ. Il faudra donc revoir tout notre planning financier afin de sauver un maximum! Au final, c'est environ 2 500$ que nous devrons payer pour l'ensemble des services rendus par notre notaire. C'est énorme! Heureusement que la Caisse nous en rembourse une petite partie (850$)!

Notre notaire est d'avis que nous pourrons peut-être éviter ce détour et payer nos factures sans son intermédiare et ce, même si nous devons la rencontrer à l'occasion de chaque déboursé afin de faire notre déclaration solennelle. Elle affirme qu'il revient à la Caisse de prendre cette décision et que les scénarios sont possibles. Nous ne savons pas sur quel pied danser pour le moment puisque notre conseillère est en effet en vacances jusqu'en août et que son adjointe ne peut nous en dire plus. C'est la toute première fois, en effet, que ces nouvelles mesures sont appliquées à la succursale où l'on fait affaire, et personne ne semble savoir de quelle façon s'y prendre pour le faire.

Il ne reste donc plus qu'à nous croiser les doigts!


dimanche 13 juillet 2014

Remblai, plancher de poutrelles et système septique

Il s'est passé tellement de choses dans les trois derniers jours. Notre maison, et notre terrain surtout, n'ont plus du tout la même allure. Ça déboule.... et on adore le résultat!

Mercredi, Georges, aidé de Steve et de notre voisin et ami Michaël, a presque complété la pose du cœur de porte sur nos fondations. Il lui fallait se dépêcher d'en finir avec cette étape puisque notre excavateur souhaitait remblayer dès le lendemain. Avec l'aide de Steve et de Michaël, il y est arrivé tout juste. Il ne restera plus qu'à poser une deuxième couche d'isolant sur la partie visible des fondations, ce qui devrait être fait cette semaine.


Le même jour, les trois gars ont commencé à poser notre plancher de poutrelles. Georges a vraiment apprécié d'avoir de l'aide ce jour-là puisque la pose de la première colonne a nécessité que plusieurs éléments soient tenu ensemble en même temps, ce qui n'aurait pas été évident s'il avait du travailler seul. Steve a par ailleurs eu l'excellente idée de poser une membrane Résisto à la base de cette colonne, qui sera encastrée dans la dalle de béton, afin d'éviter que l'humidité la fasse un jour pourrir.

Les gars ont également ajouté une membrane en polyéthylène entre la lisse et le plancher de poutrelles. Cette membrane permettra d'assurer une continuité entre le pare-vapeur qui sera posé à l'extérieur de la charpente et le potentiel pare-vapeur que l'on installera peut-être à l'intérieur de nos murs de fondations. Nous ne savons pas encore si l'ajout de ce dernier est nécessaire : Georges croit que non tandis que Steve pense au contraire que ce serait très pertinent. Nous nous renseignerons.


Tandis que Georges, Steve et Michaël complétaient ces travaux, notre excavateur est venu creuser une tranchée. Un électricien y a ensuite passé le câble de l'entrée électrique (entre notre poteau électrique et la maison) ainsi qu'une conduite pour les fils de communication. Éventuellement, nous pourrons faire passer dans cette même conduite un fil électrique qui alimentera le lampadaire que l'on souhaite installer à l'entrée de notre chemin. Nous avons d'ailleurs déjà déniché ce dernier dans une vente de garage, plus tôt ce printemps, pour la modique somme de... 5$.

Dans cette même tranchée, le «gars de puits» a pour sa part installé la conduite d'eau et le câble électrique de la pompe du puits. Ce faisant, il a découvert une erreur de conception de notre part (qui n'a pas été relevée, étrangement, par l'équipe qui a coulé nos semelles) ; l'entrée d'eau passe directement sous le seuil de la porte de l'entrée de notre sous-sol, soit très proche du gel. Yuk! Heureusement, il y a une solution à tout problème! C'est Bertrand, le père de Georges, qui a trouvé celle-ci. Il nous a en effet suggéré d'ajouter un «heat tracer» dans la conduite d'eau. Il s'agit d'un fil chauffant muni d'un capteur de température que l'on place à l'endroit où il y a un risque de gel. Nous avons de plus ajouté de l'isolant au-dessus de la conduite d'eau entre la maison et la tranchée. Ce petit imprévu nous coûtera environ 300$.


Il y a eu tellement d'action sur le chantier ce jour-là que Georges s'est senti étourdi par la gestion qu'il devait en faire. Comme il y avait de très importants travaux à superviser, il aurait préféré ne pas avoir à travailler de ses mains en même temps. Le lendemain, jour du remblai, il a donc souhaité se consacrer uniquement à la supervision du chantier. Comme il s'agissait d'une étape nécessitant beaucoup de prises de décision rapides, j'y ai passé moi aussi une bonne partie de la journée avec Edmond et Louise.

L'excavateur n'a finalement remblayé que trois de nos murs de fondations.


Comme nous ignorons de quelle façon nous souhaitons remblayer le dernier (celui où il y a la porte), nous avons demandé à l'excavateur de nous donner un peu de temps pour y penser. Selon ses disponibilités, il reviendra soit à la fin de la semaine, soit après les vacances de la construction.



J'ai passé plusieurs heures sur le chantier ce jour-là et ça m'a fait le plus grand bien! Les enfants adorent y être eux aussi. Louise s'endort dans l'écharpe ou dans une petite tente que nous ont gentiment refilée Michaël et Alison.



Edmond, quant à lui, capote sur les «mimis»... soient les pelles mécaniques!! Il devient fou comme un balai quand il en voit une.


Ces temps-ci, il est par ailleurs obsédé par les marteaux... le fils de son père, quoi! Son livre préféré, actuellement, est l'Encyclopédie du bricolage et de la rénovation de Georges. On passe une heure, chaque jour, lui et moi, à en regarder les images et à nommer les outils qui s'y trouvent.

Vendredi, enfin, a été une journée super productive. Le plancher de poutrelles est presque terminé grâce à Steve, qui est encore passé donner un immense et très apprécié coup de main à Georges.



Autrement, la journée a été consacrée à l'installation de notre système septique. Lorsque nous avions fait tester notre sol, l'automne dernier, nous avions découvert qu'un système de traitement secondaire avancé (TSA) serait nécessaire. Notre terrain est en effet tellement accidenté qu'il n'y a pas de place pour y installer un champ d'épuration, lequel nécessite un plat naturel ayant une superficie d'au moins 100 mètres carrés. C'est donc un champ de polissage qu'il nous faudrait installer. Voilà un 6 000$ que nous aurions bien mis ailleurs! Il faut tout de même voir le positif. Grâce à notre Écoflo, notre eau sera tellement propre que notre champ de polissage sera quasi éternel! Un champ d'épuration aurait assurément été moins durable. Ce dernier peut en effet se colmater ou se boucher et doit le plus souvent, en conséquence, être déplacé, ce qui occasionne bien du trouble. Pour nous, pas de souci!

Au cours de la journée, l'inspectrice de la ville est passée nous voir et nous a confirmé que notre installation était en règle. Ouf! Comme notre champ se situe à seulement 102 pieds de notre puits et à la même distance du terrain voisin et que la limite est de 100 pieds dans les deux cas, nous avions peur qu'elle ne rouspète un peu. Mais non!

Le résultat, après remblai, est fabuleux! C'est tellement plus beau et naturel que nous ne l'avions envisagé. Avec les dimensions que l'on nous avait fournies, nous nous attendions à une grosse pyramide de terre peu esthétique... mais l'opérateur de la pelle a finalement réussi fait une sacré belle job tout en respectant les normes! Cet espace, qui sera ensemencé prochainement, deviendra éventuellement notre cour.






jeudi 10 juillet 2014

Visite guidée de la Maison Allie avant le curetage

Les photos qui suivent ont été prises par Michel Martel pendant le curetage et le démontage de notre maison en 2012. Il s'agit d'une bien petite sélection puisque son site en contient plus de 300 - oui, oui, de la Maison Allie uniquement! Comme la plupart de ces photos sont réservées aux abonnés de son site (je vous invite d'ailleurs à le devenir ; 5$, pour accéder à une telle encyclopédie, c'est un sacré bon deal!), j'ai cru bon en rapatrier quelques-unes sur cette page afin de vous aider à visualiser notre projet. Vous aurez ainsi une bonne idée du travail qui nous attend dans les prochains mois ainsi que du look qu'arborera notre maison une fois terminée.

Voici, pour commencer, ce à quoi ressemblait notre future maison, vue de l'extérieur, avant que Michel ne se mêle de son histoire...

 

Vous n'avez pas de coup de coeur? Nous non plus! Évidemment, la maison sera méconnaissable une fois que les travaux auront été complétés.

Le curetage a permis de mettre au jour les différentes couches de revêtement qui ont habillé la Maison Allie au fil des ans. Sur le bardeau de cèdre qui recouvrait jadis le toit, ont été posé un bardeau d'asphalte (à la fin du 19e siècle) puis un toit de tôle (vers la moitié su 20e siècle) tandis qu'un déclin de bois vertical (1890) et un papier-brique douteux (1940) se sont ajoutés sur le revêtement de planches verticales d'origine.


Afin de pouvoir dater ces différents travaux, et d'ainsi retracer l'histoire de la Maison Allie, Michel a fait un véritable travail de détective. En analysant le type de clous utilisé pour poser tel ou tel matériaux ou la couleur de la patine du bois de tel ou tel élément architectural, il est en mesure d'estimer la date de ces ajouts. Il peut également se fier sur différentes découvertes, comme cette tapisserie de vieux journaux qui se cachait derrière les multiples couches de prélarts :


La cuisine d'été, plus récente que la maison (circa 1930), n'a pas été récupérée. Au tout début de notre projet, quand il était encore temps de rêver et que la réalité ne nous avait pas encore rattrapés, nous souhaitions en acheter une (démontée et numérotée selon le même principe que la Maison Allie) afin de l'annexer à notre carré de pièces principal. Nous nous sommes rapidement aperçu, cependant, que nous n'avions pas les moyens de construire une si grande maison. Il sera toujours possible d'agrandir la maison dans quelques années si le besoin et l'envie de le faire se font toujours aussi pressants. Il est un peu tôt pour dire si l'année à venir nous découragera à jamais d'entreprendre de nouveaux travaux ou si au contraire nous attraperons la piqûre!

Pour des raisons monétaires également, nous avons du abandonner le rêve (de Georges, surtout) de construire un garage dès maintenant. En attendant de pouvoir le faire, nous avons réservé un petit coin de notre maison à l'établissement de son terrain de jeu. Tant que notre sous-sol ne sera pas fini (un projet à moyen-terme), Georges pourra y loger son atelier... que je prévois d'ailleurs déjà squatter à l'occasion afin d'y faire des teintures végétales et de la poterie.

Poursuivons notre visite. Comme vous pouvez le constater, à l'intérieur, ce n'était guère mieux!


Derrière ces multiples couches de crépi, de lambris, de tapisserie et de prélart, la beauté du bois d'origine se révèle néanmoins peu à peu au rez-de-chaussée...



... comme à l'étage : 



Comme nous isolerons notre maison de l'extérieur, ce que vous voyez sur ces photos deviendra nos murs et plafonds intérieurs. Toutes les pièces seront cependant nettoyées et les planches de toit seront délignées.

C'est au terme de ce curetage qu'ont été récupérés le carré de pièces, les fermes de toit (les «A» qui forment la structure du toit, bien visibles sur la photo qui suit), les planches de toit et de pignons de même que les madriers de pin qui constituent le plancher du rez-de-chaussée et de l'étage.


La Maison Allie contenait également quelques extras. Michel a par exemple pu récupérer une bonne partie des murs et plafonds à caissons. Ceux-ci ne sont pas d'origine mais ils ont tout de même une certaine valeur.


Nous avons d'ailleurs prévu recréer un plafond à caissons dans l'entrée de notre maison. Le plafond y sera plus bas qu'ailleurs puisque nous devrons y cacher notre tuyauterie, la salle de bains de l'étage étant située juste au-dessus. Ailleurs, au rez-de-chaussée, le plafond sera constitué de l'envers du plancher de l'étage. Nous saurons sans doute trouver un autre usage aux planches récupérées excédentaires. Nous ne laisserons pas ce précieux matériau se gaspiller!

Michel a également récupéré le revêtement extérieur en planches verticales d'origine. Nous allons très certainement le réutiliser, mais pas comme tel. Nous pourrons faire de bien belles choses avec ce généreux lot de planches : nos armoires de cuisine ou les portes de nos garde-robes, par exemple. Ces planches nous permettront également de compléter le pontage de notre toit. Comme on peut l'apercevoir sur la photo suivante, l'ajout de la cuisine d'été dans les années 30 a causé à la perte de nombreuses planches de toit et celles-ci devront être remplacées. Le revêtement de planches verticales, selon Michel, fera très bien l'affaire.


Comme le démontre cet exemple, il nous faudra composer avec avec les modifications apportées à la charpente de la maison par ses anciens propriétaires. La plus importante d'entre elles, une véritable «charcuterie» selon Michel, est le déplacement de l'escalier. Situé au coin avant droit de notre maison à l'origine, celui-ci a éventuellement été transposé au centre de la maison, causant un trou en plein cœur du plancher de l'étage et scindant une solive en deux. Comme nous avons choisi de remettre l'escalier à son emplacement originel, il nous faudra corriger cet important défaut structurel. Nous avons déjà trouvé la solution à ce problème.




Beaucoup de petites surprises nous attendent. Nous avons beau avoir étudié attentivement et très souvent les centaines de photos prises par Michel de même que ses plans, il demeure impossible de tout prévoir. Michel nous avait d'ailleurs suggéré de ne pas concevoir le plan des divisions intérieures de la maison avant que celle-ci ne soit remontée, ce qui nous a paru être un conseil excessif. Nous avons travaillé très fort sur notre plan et nous sommes convaincus qu'il pourra être réalisé tel quel... à quelques petits détails près. Nous conservons bien sûr la liberté de modifier ce plan en cours de construction si nécessaire.

Il y a enfin une dernière particularité de la Maison Allie que j'aimerais vous présenter. On retrouve des peintures naïves, jaune et bleu, sur les planchers de l'étage, qui permettent de concevoir de quelle façon ce dernier avait été divisé à l'origine.


Il aurait pu être très intéressant de mettre ce détail en valeur mais nous ne le ferons pas, du moins pas entièrement et ce pour deux raisons : d'abord parce que nos divisions intérieures ne seront pas les mêmes qu'à l'origine, ensuite parce que... nous ne trouvons pas ces dessins très jolis, tout simplement! Nous allons donc devoir décaper les planchers, ce qui représente un travail supplémentaire.