Mercredi, Georges, aidé de Steve et de notre voisin et ami Michaël, a presque complété la pose du cœur de porte sur nos fondations. Il lui fallait se dépêcher d'en finir avec cette étape puisque notre excavateur souhaitait remblayer dès le lendemain. Avec l'aide de Steve et de Michaël, il y est arrivé tout juste. Il ne restera plus qu'à poser une deuxième couche d'isolant sur la partie visible des fondations, ce qui devrait être fait cette semaine.
Le même jour, les trois gars ont commencé à poser notre plancher de poutrelles. Georges a vraiment apprécié d'avoir de l'aide ce jour-là puisque la pose de la première colonne a nécessité que plusieurs éléments soient tenu ensemble en même temps, ce qui n'aurait pas été évident s'il avait du travailler seul. Steve a par ailleurs eu l'excellente idée de poser une membrane Résisto à la base de cette colonne, qui sera encastrée dans la dalle de béton, afin d'éviter que l'humidité la fasse un jour pourrir.
Les gars ont également ajouté une membrane en polyéthylène entre la lisse et le plancher de poutrelles. Cette membrane permettra d'assurer une continuité entre le pare-vapeur qui sera posé à l'extérieur de la charpente et le potentiel pare-vapeur que l'on installera peut-être à l'intérieur de nos murs de fondations. Nous ne savons pas encore si l'ajout de ce dernier est nécessaire : Georges croit que non tandis que Steve pense au contraire que ce serait très pertinent. Nous nous renseignerons.
Tandis que Georges, Steve et Michaël complétaient ces travaux, notre excavateur est venu creuser une tranchée. Un électricien y a ensuite passé le câble de l'entrée électrique (entre notre poteau électrique et la maison) ainsi qu'une conduite pour les fils de communication. Éventuellement, nous pourrons faire passer dans cette même conduite un fil électrique qui alimentera le lampadaire que l'on souhaite installer à l'entrée de notre chemin. Nous avons d'ailleurs déjà déniché ce dernier dans une vente de garage, plus tôt ce printemps, pour la modique somme de... 5$.
Dans cette même tranchée, le «gars de puits» a pour sa part installé la conduite d'eau et le câble électrique de la pompe du puits. Ce faisant, il a découvert une erreur de conception de notre part (qui n'a pas été relevée, étrangement, par l'équipe qui a coulé nos semelles) ; l'entrée d'eau passe directement sous le seuil de la porte de l'entrée de notre sous-sol, soit très proche du gel. Yuk! Heureusement, il y a une solution à tout problème! C'est Bertrand, le père de Georges, qui a trouvé celle-ci. Il nous a en effet suggéré d'ajouter un «heat tracer» dans la conduite d'eau. Il s'agit d'un fil chauffant muni d'un capteur de température que l'on place à l'endroit où il y a un risque de gel. Nous avons de plus ajouté de l'isolant au-dessus de la conduite d'eau entre la maison et la tranchée. Ce petit imprévu nous coûtera environ 300$.
Il y a eu tellement d'action sur le chantier ce jour-là que Georges s'est senti étourdi par la gestion qu'il devait en faire. Comme il y avait de très importants travaux à superviser, il aurait préféré ne pas avoir à travailler de ses mains en même temps. Le lendemain, jour du remblai, il a donc souhaité se consacrer uniquement à la supervision du chantier. Comme il s'agissait d'une étape nécessitant beaucoup de prises de décision rapides, j'y ai passé moi aussi une bonne partie de la journée avec Edmond et Louise.
L'excavateur n'a finalement remblayé que trois de nos murs de fondations.
Comme nous ignorons de quelle façon nous souhaitons remblayer le dernier (celui où il y a la porte), nous avons demandé à l'excavateur de nous donner un peu de temps pour y penser. Selon ses disponibilités, il reviendra soit à la fin de la semaine, soit après les vacances de la construction.
J'ai passé plusieurs heures sur le chantier ce jour-là et ça m'a fait le plus grand bien! Les enfants adorent y être eux aussi. Louise s'endort dans l'écharpe ou dans une petite tente que nous ont gentiment refilée Michaël et Alison.
Edmond, quant à lui, capote sur les «mimis»... soient les pelles mécaniques!! Il devient fou comme un balai quand il en voit une.
Ces temps-ci, il est par ailleurs obsédé par les marteaux... le fils de son père, quoi! Son livre préféré, actuellement, est l'Encyclopédie du bricolage et de la rénovation de Georges. On passe une heure, chaque jour, lui et moi, à en regarder les images et à nommer les outils qui s'y trouvent.
Vendredi, enfin, a été une journée super productive. Le plancher de poutrelles est presque terminé grâce à Steve, qui est encore passé donner un immense et très apprécié coup de main à Georges.
Autrement, la journée a été consacrée à l'installation de notre système septique. Lorsque nous avions fait tester notre sol, l'automne dernier, nous avions découvert qu'un système de traitement secondaire avancé (TSA) serait nécessaire. Notre terrain est en effet tellement accidenté qu'il n'y a pas de place pour y installer un champ d'épuration, lequel nécessite un plat naturel ayant une superficie d'au moins 100 mètres carrés. C'est donc un champ de polissage qu'il nous faudrait installer. Voilà un 6 000$ que nous aurions bien mis ailleurs! Il faut tout de même voir le positif. Grâce à notre Écoflo, notre eau sera tellement propre que notre champ de polissage sera quasi éternel! Un champ d'épuration aurait assurément été moins durable. Ce dernier peut en effet se colmater ou se boucher et doit le plus souvent, en conséquence, être déplacé, ce qui occasionne bien du trouble. Pour nous, pas de souci!
Au cours de la journée, l'inspectrice de la ville est passée nous voir et nous a confirmé que notre installation était en règle. Ouf! Comme notre champ se situe à seulement 102 pieds de notre puits et à la même distance du terrain voisin et que la limite est de 100 pieds dans les deux cas, nous avions peur qu'elle ne rouspète un peu. Mais non!
Le résultat, après remblai, est fabuleux! C'est tellement plus beau et naturel que nous ne l'avions envisagé. Avec les dimensions que l'on nous avait fournies, nous nous attendions à une grosse pyramide de terre peu esthétique... mais l'opérateur de la pelle a finalement réussi fait une sacré belle job tout en respectant les normes! Cet espace, qui sera ensemencé prochainement, deviendra éventuellement notre cour.
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